stéroïde hormonal ou hormone stéroïde

May 10, 2023 Uncategorized

stéroïde hormonal ou hormone stéroïde

Localisation – mode
d’action
Les hormones stéroïdes ou thyroï­diennes
forment avec leurs récepteurs intracellulaires des complexes qui, d’une façon
encore mal connue, vont activer la synthèse de différentes protéines au
niveau génique. Ils sont essentiellement localisés dans le noyau hormones anabolisantes prix pharmacie des
cellules-cibles et leur effet majeur paraît se situer au niveau d’une régulation
de la transcription des gènes (figure 9-29). Il paraît cependant clair que d’autres
processus, comme par exemple une modulation de l’activité translationnelle
pourraient également être impliqués.

  • 🏴 Les récepteurs des hormones stéroïdiennes sont situés dans le cytoplasme des cellules cibles.
  • Ils ont démontré expérimentalement qu’ils traversaient les membranes à une vitesse proche de 20 µm/s, en fonction de l’hormone.
  • Ils se présentent sous forme de gros hétéro-oligomères
    comprenant des sous-unités protéiques associées à une unité de type HSP 90
    inhibant leur association au site de liaison de l’ADN.
  • Cela conduit à une surproduction d’hormones sexuelles, le chemin menant au cortisol et à l’aldostérone étant perturbé.
  • Une exception a
    toutefois été clairement décrite à ce jour ; il s’agit de l’élément
    régulateur glucocorticostéroïde du gène de l’hormone de croissance qui
    parait situé sur le premier intron de l’unité structurale et non dans la
    région régulatrice.

Le complexe récepteur stéroïde entre ensuite dans le noyau, où il peut influencer le métabolisme de la cellule. Dans le noyau, il provoque la transcription de segments d’ADN spécifiques, de sorte que, par exemple, d’autres protéines structurelles sont produites. Cela peut modifier de façon permanente les propriétés membranaires de la cellule.

Rôle et fonction des hormones stéroïdiennes

Des exemples en sont, parmi d’innombrables autres, les pilules contraceptives et les préparations contenant du corticoïde (contenant de la “cortisone”). La prégnénolone est le produit de départ essentiel de la biosynthèse des hormones stéroïdiennes à partir du cholestérol. Contrairement à ce que l’on aurait pu imaginer, de nombreux
ligands de petite taille ne se fixent pas sur la partie N-terminale, aisément
accessible dans le milieu extracellulaire, mais plutôt entre les hélices
transmembranaires.

  • ✅ Les hormones stéroïdes sont principalement produites dans le cortex surrénal et dans les testicules ou les ovaires.
  • Bien qu’il soit énergiquement plus favorable à la présence d’hormones dans la membrane que dans l’ECF ou l’ICF, elles quittent en fait la membrane une fois qu’elles y sont entrées.
  • La régulation de la concentration intracellulaire en second
    messager peut mettre en jeu non seulement l’activité des systèmes enzymatiques
    amplificateurs responsables de leur synthèse mais encore l’activité des
    systèmes responsables de leur dégradation.
  • Les récepteurs “canaux” interviennent
    essentiellement dans la transmission de signaux relatifs à la modulation du
    potentiel de membrane et à sa propagation au niveau synaptique.

Spécificité des effets
Il ne paraît pas y avoir de mécanisme de transport transmembranaire
spécifique aux hormones stéroïdes ou thyroïdiennes. Par ailleurs, la
perméabilité des cellules-cibles à ces hormones ne paraît pas
particulièrement élevée. Elles diffusent donc dans tous les types
cellulaires ; la capacité de réponse spécifique des cellules-cibles
dépend en fait de la présence de récepteurs dans les cellules plutôt que de
l’accessibilité de ces cellules à l’hormone.

les canaux excréteurs

Elles sont transportées par le sang
et sont capables d’agir à distance
et de modifier l’activité de cellules cibles
specifiques . Dans la mesure où l’action des hormones stéroïdes passe par la synthèse protéique, le temps de latence entre la sécrétion hormonale et la réponse cellulaire peut dépasser 1 heure, interdisant aux hormones stéroïdes d’agir rapidement comme le peuvent les hormones peptidiques. Ce dernier aspect est d’autant plus marqué que ces hormones sont fabriquées à la demande puisqu’elles ne peuvent être stockées de par leur liposolubilité.

Physiologie des systèmes intégrés, les principes et fonctions

De ce cadre, une activation
“primaire” porte sur un petit nombre de gènes et induit la production
de quelques protéines modulatrices qui vont elles-mêmes activer, dans une
réponse “secondaire”, d’autres unités transcriptionnelles. Ainsi par
exemple, l’hormone de mue de la drosophile provoque, dans les 10 minutes suivant
son injection, l’apparition de 6 nouveaux sites de synthèse de RNA sur les
chromosomes géants. Après délais, on constate l’apparition de plus de 100
autres sites ; l’ensemble aboutissant à la formation de très nombreuses
architectures protéiques nouvelles.

Les modes d’action cellulaire des hormones

Pour que les hormones stéroïdes traversent la bicouche lipidique des cellules, elles doivent surmonter les obstacles énergétiques qui les empêcheraient d’entrer ou de sortir de la membrane. Ces hormones, qui sont toutes dérivées du cholestérol, ont des groupes fonctionnels hydrophiles à chaque extrémité et des squelettes carbonés hydrophobes. Ces barrières énergétiques et ces puits sont inversés pour les hormones sortant des membranes.

Mode d’action des hormones et des modulateurs locaux

L’activité de ces enzymes induit la
phosphorylation d’autres protéines qui leurs servent de substrat. Parmi
celles-ci, citons les STATs (Signal Transducer and Activator of Transcription)
qui sont des facteurs importants dans les régulations de transcription
impliquées dans les effets physiologiques de nombreuses sémiomolécules (figure 9-37). En général, l’activation d’un système récepteur module la
transcription de quelques dizaines à quelques centaines de gènes, le plus
souvent semble-t-il en un système de cascade.

Rappelons également que le DAG peut être produit suite
à activation de phospholipases C ou D. Comme le montre la figure
9-36, cette production est nettement plus lente lors de l’activation de la
phospholipase D. Les deux types de production du DAG interviennent donc
vraisemblablement dans des types de régulations différents.

La boucle
cytoplasmique C3 parait être un élément clef dans l’interaction avec les
protéines G. Les stéroïdes exercent une grande variété d’effets induits par la génomique lente, ainsi que par des mécanismes rapides non génomiques. Pour les actions génomiques, ils se lient au récepteur nucléaire dans le noyau de la cellule. Pour les actions non génomiques, les récepteurs stéroïdiens de la membrane activent des cascades de signaux intracellulaires.

Action via des récepteurs intracellulaires

La plupart des études indiquent que les hormones ne peuvent affecter les cellules que si elles ne sont pas liées par les protéines sériques. Pour être actives, les hormones stéroïdes doivent se libérer de leurs protéines qui solubilisent le sang et se lier soit aux récepteurs extracellulaires, soit traverser passivement la membrane cellulaire et se lier aux récepteurs nucléaires. La fixation du ligand entraîne une dimèrisation des
récepteurs monomèriques.

Régulation de la concentration sanguine des hormones

En général, les récepteurs intracellulaires activés
peuvent moduler directement l’activité de leurs systèmes-cibles. La
modulation par récepteur membranaire doit par contre faire intervenir une
cascade de signalisation permettant le transfert du message de la membrane au
site intracellulaire du système-cible. Une étude a montré que ces complexes stéroïdes-transporteurs sont liés par la mégaline, un récepteur membranaire, puis introduits dans les cellules par endocytose. Une voie possible est qu’une fois à l’intérieur de la cellule, ces complexes sont dirigés vers le lysosome, où la protéine porteuse est dégradée et l’hormone stéroïde est libérée dans le cytoplasme de la cellule cible.